Dans le Figaro du jour, Monique Pelletier, présidente du Conseil national Handicap dresse le bilan de l’un des chantiers prioritaires du quinquennat présidentiel : le handicap.Elle se félicite de la loi du 11 février 2005 qu’elle juge « ambitieuse et généreuse ».
Le texte prévoyait notamment : la mise en place d’une prestation de compensation pour les personnes handicapées, une meilleure accessibilité aux bâtiments publics, une scolarisation des enfants handicapés dans l’école de leur quartier, une meilleure intégration de ces personnes dans l’entreprise et le choix entre le maintien à domicile ou le placement en institution pour les personnes lourdement handicapées(cf revue de presse du 20/01/05).
Si les textes ont été appliqués rapidement, Monique Pelletier regrette que les moyens dégagés par l’Etat n’aient pas été à la hauteur. Elle soulève plusieurs points qui n’ont pas encore été résolus :- l’observatoire du handicap, instance qui devait être mise en place pour faire le point tous les 3 ans sur les dispositifs et actions de formation, de recherche et de prévention dans le domaine du handicap n’est pas encore opérationnel.- l’accessibilité semble difficile à réaliser dans le délai imparti- l’accès des enfants à l’école se fait trop peu, trop lentement et l’on manque d’assistants de vie scolaire- la prestation de compensation reste floue.
Seuls 6 500 dossiers sur 31 000 ont été traités.Face à toutes ces difficultés, Monique Pelletier demande à tous les candidats à l’élection présidentielle « de prendre des engagements, de les faire connaître et de les tenir ensuite ». Elle souhaite également que les moyens nécessaires soient dégagés pour mettre en application la loi. Il s’agit pour elle d’un chantier prioritaire qui mérite une véritable réflexion.
Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse et dont les sources sont indiquées dans l’encadré noir. Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction.
Le Figaro 07/03/07