En Belgique s’est ouvert lundi le procès en assises d’Ivo Poppe, ancien infirmier soupçonné de l’assassinat de dizaines de personnes « dont il souhaitait abréger les souffrances ». Le procès devrait durer deux semaines et faire intervenir près de 80 témoins. L’homme « encourt la réclusion à perpétuité ». Il a reconnu au premier jour « avoir euthanasié vingt personnes au maximum entre 1978 et 1996 », parmi lesquels deux de ses oncles, son beau-père et sa propre mère en 2011. « Je voulais éliminer leurs souffrances, ces gens ne vivaient plus », explique-t-il. Mais « aujourd’hui je ferais appel à une équipe de soins palliatifs », regrette-t-il. Alerté par son psychiatre en 2014, la justice l’a fait arrêter et incarcérer.
Le Monde, Jean-Pierre Stroobants (23/01/2018); AFP (23/01/2018)