En Belgique, comme en France, le prélèvement d’organes repose sur le consentement présumé. La Belgique est après l’Espagne « un des pays au monde les plus actifs en matière de transplantations d’organes ».
Le prélèvement est possible après arrêt cardiaque, situation déclinée en 4 catégories selon la classification de Maastricht[1]. La Belgique a récemment proposé une cinquième catégorie, « le prélèvement d’organes à partir d’un donneur décédé suite à une euthanasie telle que reconnue par la loi belge ».
Depuis 10 ans, 21 personnes euthanasiées en Belgique ont ainsi donné leurs organes. 84 organes ont été transplantés avec succès. Néanmoins « les prélèvements d’organes ne peuvent pas se faire chez toutes les personnes demandant à être euthanasiées. Ils se font généralement chez des patients atteints de maladies neuromusculaires ou psychiatriques ».
[1] Classification de Maastricht :
Catégorie I : arrêt cardiaque sur le lieu de l’accident ou à domicile
Catégorie II : arrêt cardiaque à l’arrivée à l’hôpital et échec des manoeuvres de réanimation
Catégorie III : arrêt thérapeutique programmé
Catégorie IV : arrêt cardiaque chez un sujet dont la mort cérébrale a été diagnostiquée
IEB (7/05/2015); La Libre (9/05/2015)