Les bébés nés en Russie de mères porteuses depuis la fermeture des frontières avec le Covid pourraient rejoindre prochainement le pays de leurs parents d’intention: « Nous envisageons la possibilité de fournir des visas et d’organiser un vol humanitaire depuis Pékin pour que les parents chinois puissent venir récupérer leurs enfants », a indiqué lors d’une conférence de presse Anna Mitianina, en charge du droit des enfants à Saint-Pétersbourg.
Trente bébés sont concernés. Certains sont dans un orphelinat. D’autres « se trouvent quelque part, nous ne savons pas exactement où, et échappent au contrôle » des autorités. Ce sont les agences de GPA qui ont normalement les bébés à leur charge, explique Anna Mitianina. Mais celles-ci « sont très opaques et préfèrent ne pas partager d’information sur leur activité » regrette-t-elle.
Ces bébés nés en Russie « ont tous leurs papiers d’identité avec leurs noms chinois ». La Chine a interdit la gestation par autrui (GPA), commerciale ou altruiste, en 2001. Mais les Chinois qui peuvent débourser des sommes allant de 35.000 à 70.000 dollars y ont recours dans des pays étrangers.
Source: AFP (22/09/2020)