Le procureur général, Keir Starmer, qui n’avait pas souhaité poursuivre les deux médecins britanniques ayant accepté de pratiquer des avortements sélectifs en raison du sexe de l’enfant (Cf. Synthèse de presse Gènéthique du 09 septembre 2013) s’est expliqué sur sa décision. Il invoque les grandes imprécisions de l’ Abortion Act qui, en l’état, n’interdit pas explicitement les avortements du fait du sexe de l’enfant. Et d’ajouter, “Bien que l’avortement des filles en raison de leur sexe peut paraît odieux, ce geste peut être rendu nécessaire pour préserver la santé de la femme“.
Parallèment, la conseillère du Gouvernement en matière de santé, Sally Davies, rédige une lettre à l’intention de tous les médecins généralistes du pays afin d’éclaircir la position, plutôt défavorable, du Gouvernement sur la question des avortements sélectifs et de rappeler les médecins à leur déonthologie. En effet, en Grande Bretagne deux médecins sont tenus de certifier que la femme est au courant des risques auxquels elle s’expose lors d’un avortement. La loi n’impose pas d’entretien personnel mais la pratique des formulaires pré-remplis s’est généralisée dans le pays et Sally Davies et réaffirme que c’est illégal. Par ailleurs, un des porte-parole du ministère de la santé est publiquement intervenu en ces termes: “Nous prenons en compte cette question de manière extrèmement sérieuse et prévoyons de donner des directives” qui interviendront à l’issue d’une concertation avec le monde médical.
www.dailymail.co.uk (Daniel Martin) 25/10/2013 – www.nationalrighttolifenews.org (Michael Cook) 22/10/2013