Dans une déclaration commune, la société des obstétriciens et gynécologues du Canada et l’Association canadienne des radiologues appellent à la fin des échographies destinées à déterminer le sexe du foetus. Ils soulignent également que le fait que les cliniques privées réalisent des vidéos pour les futurs parents dans le seul but que ces derniers puissent avoir un “souvenir”, n’est pas une pratique éthique.
Les Gynécologues-obstétriciens et radiologues estiment que le foetus ne devrait jamais être exposé aux ultrasons “dans le seul but de déterminer [son sexe et] sans indication médicale“.
En novembre 2013, à l’occasion d’un congrès du parti conservateur, le gouvernement Harper a condamné l’avortement sélectif basé sur le sexe. Dans le même temps, c’est le journal de l’Association médicale canadienne qui incitait vivement les organismes en charge de la règlementation médicale dans le pays à mettre en place une règlementation pour que les médecins ne révèlent pas aux femmes le sexe de leur enfant, avant la trentième semaine de grossesse.
Par ailleurs, bien qu’il n’existe pas de preuve définitive sur le fait que les ultrasons pourraient être à l’origine d’anomalies foetales, de récentes études réalisées sur les animaux ont révélé un impact sur les cerveaux foetaux.
news.nationalpost.com 19/02/2014