Le 22 janvier, à l’occasion de l’anniversaire de l’arrêt Roe v. Wade, l’administration Biden a lancé une campagne de communication autour de l’avortement lors de la 4e réunion de la « Task Force on Reproductive Healthcare Access » (cf. Etats-Unis : la Cour suprême met fin au “droit à l’avortement”). Selon la Maison Blanche, de nouvelles directives sur l’avortement et la contraception seraient la clé de la victoire pour l’élection présidentielle de 2024. L’Exécutif vient ainsi de décréter de nouvelles mesures.
Les agences fédérales publieront des directives pour faciliter l’accès aux contraceptifs gratuits dans le cadre de la loi « Obamacare » (cf. Etats-Unis : un distributeur de contraception d’urgence dans une université ; Contraception : un an après le renversement de Roe, un décret signé par Biden). L’accès à la contraception sera également élargi pour les employés fédéraux. De plus, le ministère de la Santé et des Services sociaux (HHS) est chargé de rappeler aux assureurs leur obligation légale de rembourser toute substance abortive ou contraceptive approuvée par la Food and Drug Administration (FDA) et prescrite par un médecin.
Au sujet de l’avortement, l’administration Biden estime que la loi sur les traitements médicaux d’urgence et le travail (EMTALA) oblige tous les hôpitaux à pratiquer les avortements d’urgence, y compris ceux situés dans les 21 Etats où la procédure est limitée ou interdite (cf. Texas : les urgentistes ne sont pas obligés de pratiquer des avortements ; Idaho : la Cour suprême autorise la loi de l’Etat sur l’IVG à entrer en vigueur).
En plus de ces nouvelles mesures, le président Biden souhaiterait travailler avec le Congrès pour adopter une législation qui garantirait un « droit national à l’avortement ».
De son côté, la vice-présidente Kamala Harris lance une campagne de mobilisation dans plusieurs Etats.
Sources : Daily Mail, Cassidy Morrison (22/01/2024) ; Medical Xpress, Robin Foster (22/01/2024) – Photo : Pixabay