Confirmant la volonté de l’actuel gouvernement de modifier la loi en vigueur sur l’avortement, (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 21/01/2012), le ministre de la Justice espagnol Alberto Ruiz Gallardon a déclaré, ce lundi 15 avril, vouloir « rapidement » présenter un projet de loi. En estimant que « le risque pour la santé physique et psychique ne peut être considéré comme prétexte pour ne pas protéger la vie » du foetus, le ministre de la justice a déclenché une polémique.
Peu de temps après, le président de la conférence épiscopale espagnole a demandé « une réforme urgente » de l’actuelle législation. Celle-ci, issue de l’ancien gouvernement socialiste, autorise, depuis 2010, « toute femme à avorter jusqu’à 14 semaines de grossesse (et jusqu’à 22 semaines pour raisons médicales majeures)« .