Le Premier ministre britannique, Gordon Brown, a soulevé la question du "consentement présumé" (presumed consent) du patient qui arrive en soins intensifs pour pouvoir lui prélever ses organes.
Selon un sondage, les 2/3 de l’opinion publique soutiennent cette proposition, mais celle des médecins travaillant en soins intensifs est plus partagée. Plusieurs se disent très inquiets d’un possible changement de la loi sur le prélèvement d’organe. En effet, Kevin Gunning, de la Société des soins intensifs et consultant à l’hôpital Addenbrooke de Cambridge, répète qu’il est très important pour les familles d’avoir la confiance du médecin qui traite leur proche. Or ce "consentement présumé" pourrait instiller le doute et la crainte que les médecins prélèvent plus librement les organes des patients en soins intensifs.
Dans quelques mois, un groupe de travail du gouvernement du Royaume-Uni devra rendre un rapport sur le sujet.
BBC News (Branwen Jeffreys) 03/09/08