Aujourd’hui, les académies de médecine et de pharmacie doivent évaluer les progrès et les problèmes de la thérapie génique. Pour poursuivre le développement de la thérapie génique, les scientifiques doivent en particulier résoudre le ciblage des cellules malades et la stabilité de l’expression du gène. Par ailleurs, il est important d’unifier les procédures en Europe et d’augmenter le nombre d’experts.
Depuis 1989, 500 essais cliniques de thérapie génique ont été lancé dont 80 % aux Etats Unis. En France, les projets en cours se font à l’Institut Gustave-Roussy à Villejuif contre un type de cancer pulmonaire, à la Pitié Salpêtrière contre un cancer de l’œil et à Necker contre les déficits immunitaires héréditaires. 67 % des essais portent sur des cancers, 14 % sur les maladies héréditaires et 9 % sur les maladies infectieuses.
La Croix 15/11/01