Aux Etats-Unis, dans l’état du Névada, « avorter par ses propres moyens est passible d’un à dix ans de prison ». Le parlement vient d’adopter en seconde lecture « une réforme qui dépénalise la vente sans ordonnance de médicaments provoquant des fausses couches et les IVG “artisanales” ». Par ailleurs, ce texte exempt les médecins d’expliquer « “l’impact physique et émotionnel” d’un avortement à leur patiente » et de « relever leur âge ou leur statut marital ».
La loi doit encore être adoptée par le Sénat pour être définitive, avant d’être promulguée par le gouverneur démocrate Steve Sisolak.
Dans le même temps dans l’état du Vermont, qui a déjà dépénalisé l’IVG, les élus ont introduit l’avortement dans la loi comme « droit fondamental ». Pour éviter de voir ce droit remis en question par les agences fédérales, ils ont ajouté l’interdiction « à toute “entité publique” de le restreindre ». Phil Scott, le gouverneur républicain, « a fait savoir mardi qu’il n’opposerait pas son véto à ce texte ».
Afp (22/05/2019)