Aux Etats-Unis, l’assureur John Hancock va proposer à ses assurés à partir de 2019, une « assurance-santé comportementale liée aux objets connectés ».
Un bracelet Fitbit, une Apple Watch ou un téléphone mobile mesure les « habitudes sportives des assurés » de ses clients, une application leur permet d’enregistrer leurs achats pour prouver leurs efforts pour manger sainement. « Ceux qui progressent et atteignent leurs objectifs d’exercice physique obtiennent réduction de prime d’assurance, bons d’achat dans des enseignes partenaires et autres avantages ».
Si l’adhésion à ce type de contrat, présenté comme un dispositif de prévention, n’est pas obligatoire, « l’assurance comportementale soulève de nombreuses questions en matière de protection des données personnelles ». Les tarifs augmenteront-ils pour ceux qui refusent d’intégrer le programme ?
En France, Generali pratique déjà l’assurance-santé interactive auprès des entreprises mais sans contrepartie de tarif, la loi Evin interdisant en France la tarification basée sur les données médicales.
Le Figaro, Danièle Guinot (20/09/2018)