Le croisement de données récoltées au cours de plusieurs études cliniques portant sur des personnes atteintes de dysphorie de genre semblent mettre en évidence un taux d’autisme chez ces personnes supérieur à celui de la population. Ainsi l’autisme concernerait entre 4 et 5,4 % des enfants présentant une dysphorie de genre contre 0,7 % des enfants.
Deux études récentes ont également révélé des taux plus élevés de troubles de santé mentale et de détresse mentale (dépression, anxiété, toxicomanie) chez les personnes atteintes de dysphorie de genre par rapport aux autres.
Certains estiment qu’actuellement 0,4 à 1,3 % de la population est concernée par une dysphorie de genre, soit à une inadéquation entre le genre et le sexe biologique. Sont répertoriées diverses identités de genre, avec notamment les transgenres, les non-binaires, les fluides de genre, les agender, les genderqueer, les bi-spirituels, les bigender.
Source : Nature, Varun Warrier, David M. Greenberg, Elizabeth Weir, Clara Buckingham, Paula Smith, Meng-Chuan Lai, Carrie Allison & Simon Baron-Cohen (07/08/2020) – Photo : Myriam Zilles – Pixabay