En Australie, le milieu scientifique sollicite une modification des lois sur le clonage humain, afin d’autoriser la technique dite de « FIV à trois parents ». Plaidant pour son utilisation dans le cadre de maladies mitochondriales, les chercheurs attendent cependant que plusieurs enfants soient nés de cette procédure avant de se lancer[1]. Ils argumentent en déclarant que l’ADN mitochondrial ne représente qu’une faible part de l’ADN, et qu’il n’a pas d’influence sur les caractéristiques physiques de l’enfant. D’autres voix s’élèvent cependant, dénonçant les risques de la technique et réclamant une réflexion éthique.
Note Gènéthique : Un bébé, 3 ADN, 3 transgressions
[1] Le Royaume Uni a autorisé la FIV à trois parents il y a deux ans (cf. Les essais de FIV à 3 parents autorisés au Royaume Uni) ; des expériences sont également menées au Mexique (cf. Naissance du premier « bébé à trois parents » : un précédent dangereux et irresponsable ; FIV à trois parents : John Zhang épinglé par la FDA). Une équipe Ukrainienne revendique la naissance d’un enfant par cette technique (cf. FIV à trois parents : naissance en Ukraine).
ABCnews, Sean Rubinsztein-Dunlop (25/09/2017); The Australian, John Ross (21/09/2017)