En Australie, l’état de Victoria a autorisé les enfants « de tout âge » à écrire des directives anticipées opposables aux médecins. Jusqu’à présent, quel que soit le pays du monde, les lois « donnaient le dernier mot aux parents » quant aux décisions médicales concernant leurs enfants.
A compter de mars 2018, date d’entrée en vigueur de la nouvelle disposition, l’enfant pourra « décider de ses préférences de traitement » « pourvu qu’il soit compétent au moment de la déclaration » et que le document soit acté par un médecin et un deuxième témoin. Si un enfant a rédigé des directives anticipées valides dans lesquelles il refuse un traitement médical particulier comme une dialyse ou une chimiothérapie, le praticien sera tenu de ne pas les pratiquer.
La question de la « compétence des enfants » demeure un « débat important » et controversé chez les bioéthiciens australiens.
BioEdge, Micheal Cook (07/10/2017)