Le 7 décembre dernier, Tribunal Administratif de Nancy a validé la décision des médecins de l’hôpital de Nancy de « laisser mourir » Inès, atteinte d’une maladie neuro-musculaire auto-immune, « hospitalisée depuis juin au CHRU de Nancy à la suite d’une crise cardiaque », « dans un état végétatif persistant ».
Saisi par les parents de l’adolescente de 15 ans, pour qui l’arrêt des traitements est un « crime », le Conseil d’Etat a entendu les différentes parties jeudi 28 décembre. Le médecin a expliqué que « les experts concordants ont estimé qu’une obstination serait déraisonnable ».
La décision pourrait intervenir dans les 48 heures.
NdlR : Le cas d’Inès n’est pas sans rappeler celui de Vincent Lambert, tétraplégique « en état de conscience minimale » (Cf. Vincent Lambert et ses médecins successifs devant le Conseil d’État et Etat végétatif chronique et état pauci-relationnel ce qu’ils sont… et ne sont pas)
Afp (28/12/2017)