Le Dr. Beverly Davidson et son équipe de l’Université de l’Iowa a réussi à faire taire un gène responsable d’une grave maladie neurodégénérative chez la souris grâce à la thérapie génique et à l’injection d’ARN interférent.
Cette maladie proche de la chorée de Huntington chez l’homme est provoquée par une protéine, toxique pour le cerveau, produite par un gène défectueux. L’injection d’ARN interférent a supprimé ce gène coupable. Six mois après le traitement, le cerveau des souris traitées était intact. Ces souris ne présentaient pas les symptômes de la maladie contrairement à celles non traitées.
L’action de l’ARN interférent offre de nombreuses perspectives de traitement contre les virus et contre les gènes défectueux. Cette étude sur les souris montre qu’il n’a pas eu d’effets secondaires indésirables sur leur cerveau.
nouvelobs.com (C.D.) 05/07/04