En décembre 2011, une nouvelle enquête sur l’avortement sélectif en Arménie a été réalisée par le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), le ministère arménien de la Santé et l’Institut de la périnatalogie (Cf. Synthèse de presse du 14/11/11). Elle révèle que "plus de 7 000 arméniennes ont eu recours à un avortement sélectif ces cinq dernières années", ce qui "risque de causer des problèmes démographiques". Dans une dizaine d’années il n’y aura plus assez de femme en Arménie.
La "mentalité traditionnelle" du pays joue un rôle important dans cette pratique : le garçon est considéré comme "héritier et soutien" pour la famille .
Cependant, l’Arménie n’est pas le seul pays à connaître le "problème grave" de l’avortement sélectif : la Chine, l’Inde, l’Azerbaïdjan et la Géorgie sont aussi atteints par ce phénomène dans des "proportions inquiétantes".
Romandie News 19/12/11