Arkansas : un embryon peut-il hériter ?

Publié le 18 Jan, 2008

Mariés en 1990, Amy et Wade Finley, n’arrivant pas à avoir d’enfants, se tournent vers la procréation médicalement assistée. En juin 2001, plusieurs embryons sont créés par fécondation in vitro (FIV) : deux d’entre eux sont, en vain, réimplantés et deux autres congelés. Un mois plus tard, Wade Finley décède. En juin 2002, sa femme décide de se faire réimplanter les deux embryons congelés : un bébé naît qu’elle fait reconnaître comme celui de son défunt mari.

Viennent des difficultés financières qui contraignent Amy Finley à demander le versement, pour elle et son enfant, des bénéfices liés à l’assurance sociale de son mari. Ce que refusent les services sociaux, la loi ne considérant comme seuls héritiers que les enfants conçus avant le décès des parents.

La Cour suprême de l’Arkansas est ensuite saisie et doit répondre à la question suivante : quelle est la date de conception de l’embryon, celle de sa création ou de son implantation ? La Cour a jugé que cette problématique ne relevait pas de ses compétences et a demandé au Parlement de l’Etat de se pencher sur le sujet. Elle a toutefois souligné que la législation de l’Arkansas ne prévoyait pas explicitement "de permettre à un enfant créé par fécondation in vitro et implanté après le décès du père d’hériter".

Le Quotidien du Médecin (R.C.) 18/01/08

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