Le rapport de l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales) sur l’affaire de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul fait état "de dérives réelles et préoccupantes" qui "déboucheront sur des mesures disciplinaires" a expliqué Xavier Bertrand.
"La plupart des corps conservés étaient porteurs de maladies rares" expliquent les auteurs du rapport IGAS. "Mais cette collection présentait d’autant moins d’intérêt pour la recherche qu’elle était conservée de façon parfaitement clandestine dans les sous-sols de l’hôpital".
Le professeur d’anatomopathologie à Paris V, Jean-Patrick Barbet aurait "hérité" sa collection d’un prédécesseur. En novembre 2004, il déclarait cependant "Les collections anatomiques sont aujourd’hui menacées en France. Certaines sont laissées à l’abandon, d’autres proches de la destruction. […] Il serait souhaitable qu’une action soit entreprise avant que la maison ne brûle". Ainsi avait-il décidé de constituer sa propre collection à l’abri des regards enfreignant ainsi plusieurs dispositions du Code de la santé publique.
Le Figaro (Cyrille Louis) 26/10/05 – La Croix (Pierre Bienvault) 26/10/05 – Le Monde (Paul Benkimoun) 26/10/05 – Le Quotidien du Médecin (Stéphanie Hasendahl) 26/10/05 – Le Quotidien du Médecin (Stéphanie Hasendahl) 27/10/05