La loi anglaise actuelle permet le prélèvement d’organes sur les personnes décédées détenant une carte de donneur consentant; ce système pourrait être remplacé par celui du consentement présumé.
Ce changement législatif est motivé par l’augmentation du nombre de personnes en attente d’un don d’organes, et donc le besoin croissant de donneurs : avec un système de consentement présumé toute personne décédée pourrait être prélevée, à moins qu’elle n’ait manifesté explicitement son refus de son vivant. Une consultation de douze semaines est prévue cette année pour permettre « une conversation nationale sur le don d’organe ».
Le pays de Galles a déjà introduit un système similaire, et l’Écosse y réfléchit (cf. Don d’organes en Ecosse : transition vers un système de consentement présumé).
Pour aller plus loin:
- Individualisme et collectivisme : les deux faces concomitantes de la déstructuration de la personne
- Don d’organes : la « faiblesse éthique » du consentement présumé
BBC (04/10/2017)