Anagenesis, start up strasbourgeoise spécialisée dans la recherche sur les cellules souches embryonnaires et la myopathie de Duchenne, multiplie les collaborations pour soutenir ses travaux.
Créé en 2011 par l’ancien directeur général de l’Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC), Olivier Pourquié, Anagenesis compte aujourd’hui dix salariés. Au cours des cinq prochaines années, l’entreprise prévoit de consommer 40 millions d’euros de capitaux. Elle reçoit l’appui de l’AFM Téléthon mais elle est aussi financée par l’incubateur régional Semia, Cap Innov’Est (fonds alimentés par les régions), la BNP, les Caisses d’épargne, Capital Investissement Franche Comté et Sadifi, filiale d’EDF. En mars 2016, Anagenesis a lancé une filiale à Boston, où elle pourrait intéresser d’autres investisseurs.
La société a signé début 2016 un partenariat avec Ksilink, une plateforme de recherche en partenariat public-privé qui implique Sanofi et l’Université de Strasbourg. L’objectif est d’identifier par criblage des composés capables d’agir sur les cellules responsables de la myopathie de Duchenne. Plus récemment, elle a conclut un accord de licence et de collaboration avec l’entreprise suisse CRISPR Therapeutics, pour le développement de thérapies cellulaires à destination des maladies musculaires.
Jean-Yves Bonnefoy, président d’Anagenesis, annonce la mise sur le marché d’un traitement pour la myopathie de Duchenne « dans six à sept ans ».
La Tribune, Olivier Mirguet (28/07/2016); Businesswire (8/06/2016)