Des travaux de chercheurs français du CNRS et de l’Inserm, en collaboration avec des chercheurs japonais de l’Institut métropolitain de science médicale de Tokyo, ont mis en lumière chez des souris, l’existence d’un mécanisme physiologique par lequel les spermatozoïdes "se trient mutuellement" et éliminent de la course à la fécondation les spermatozoïdes qui présentent des anomalies des lipides de la membrane les rendant incapables de fécondation. Ce mécanisme est lié à la sécrétion par certains spermatozoïdes d’une enzyme qui détruit l’acrosome des spermatozoïdes défectueux. Cela permet de penser que la qualité des lipides membranaires des gamètes mâles pourrait être un nouveau critère de sélection des spermatozoïdes, utilisable dans le cadre de l’AMP. Après des tests réussis sur la souris, cette enzyme sera évaluée sur un modèle primate.
Le Quotidien du médecin (Dr. Irène Drogou) 28/04/10 – La Depeche.fr 26/04/10