Revenant sur le symposium organisé par les Laboratoires Genévrier lors des 13èmes journées de la Fédération française d’étude de la reproduction, Le Quotidien du Médecin réaffirme la nécessité du suivi à moyen et long terme des enfants nés après par assistance médicale à la procréation (AMP). Et ce pour “évaluer les risques inhérents à des pratiques et/ou des indications spécifiques, tout comme les conséquences éventuelles de nouvelles structures de parenté, après dons de gamète ou d’embryon, par exemple“.
Selon le quotidien, les données d’ores et déjà disponibles sont rassurantes mais ne concernent principalement que des enfants de moins de deux ans. Quant à la période prénatale, “il est établi que ces grossesses exposent à un risque accru de prématurité, d’hypotrophie et de mortalité“. Concernant le risque de malformation après une fécondation in vitro (FIV) et une injection intra-cytoplasmique de spermatozoïdes (ICSI), les résultats sont “discordants“, d’après le journal. Une étude (BELVA) sur 150 enfants nés d’ICSI et âgés de 8 ans a révélé une augmentation significative des malformations majeures. Une autre étude (menée au Danemark et en Norvège) sur des enfants âgés de 3 mois à 7 ans issus d’ICSI avec des spermatozoïdes testiculaires ou épididymaires n’a pas trouvé de différence significative, “exception faite du risque accru d’hypospadias chez les garçons“.
Le Quotidien du Médecin (Dr I.H.) 20/02/09