Michel Cadotte, en prison depuis huit mois pour avoir étouffé son épouse atteinte de la maladie d’Alzheimer (cf. Aide à mourir au Canada : il étouffe sa femme, le tribunal le juge coupable d’homicide involontaire ; Affaire Cadotte : la Couronne demande une peine de 8 ans de prison pour l’homicide de son épouse), vient d’obtenir sa libération conditionnelle après un premier refus au mois de septembre dernier. Condamné en mai 2019 à une peine de prison de « deux ans moins un jour », « il sortira de prison samedi prochain ».
Le rapport de La Commission québécoise des libérations conditionnelles juge que Michel Cadotte ne représente pas de « risque indu pour la société », suite aux différents programmes entrepris pour lui permettre de « de continuer à réfléchir aux conséquences de ses actes », et estimant qu’il avait eu « un comportement exemplaire en prison ».
Après plusieurs mois en maison de transition, Michel Cadotte compte s’installer chez sa nouvelle compagne, Isabel Petit, qui s’est occupée de son mari atteint de la maladie d’Alzheimer avant qu’il ne meure. Il lui reste également à effectuer « 240 heures de travaux communautaires » et il « est soumis à une ordonnance de probation sous surveillance durant trois ans ».
Pour aller plus loin :
Québec : vers une légalisation de l’aide médicale à mourir des “personnes inaptes” ?
Italie : un militant italien pour l’aide au suicide acquitté
Pays-Bas : un pas plus loin vers l’euthanasie des patients déments ?
La Presse, Isabelle Ducas (20/01/2020)