D’après les chiffres du ministère de la justice, en 2018, « l’adoption de l’enfant de conjoint représente 59% des adoptions plénières prononcées contre seulement 6% en 2007 ». Contrairement à l’adoption « simple » pour laquelle « l’adopté garde sa filiation d’origine », l’adoption plénière, « irrévocable », « crée un lien de filiation que se substitue à celui d’origine ».
En 2018, « les juges ont prononcé l’adoption de 12 500 personnes (enfants et adultes) ». Les adoptions plénières représentent 27% des cas. « Cinq ans après la promulgation de la loi du 17 mai 2013 ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, et par là même la possibilité d’adoption de l’enfant du conjoint », c’est une opportunité « largement utilisée ». Ainsi, dans « 83% des cas » d’adoption plénière de l’enfant du conjoint, « l’adoptant est une personne vivant en couple avec une personne de même sexe ». Des femmes « dans 97% des cas ».
Pour aller plus loin :
- L’intérêt supérieur des enfants vu depuis les instances internationales
- Faut-il rebattre les cartes de l’adoption en France ?
- Adoption : viser le strict intérêt des enfants
Source : Vie publique (24/02/2020)