L‘Association des groupes d’accompagnement des personnes blessées par l’avortement (Agapa) est née il y 12 ans. C’est un médecin qui a alerté le Père Michel Golfier " sur la gravité des conséquences d’un avortement ", lui demandant " que l’Eglise fasse quelque chose ". Depuis, l’association a mis en place un parcours spécifique pour ces personnes afin de relire leur histoire, d’appréhender le deuil et celui de leur enfant perdu par IVG, de se réconcilier avec eux-mêmes et d’entreprendre une démarche de pardon à l’égard des proches qui auraient poussé à l’avortement. Actuellement, une centaine de personnes sont accueillies chaque année par Agapa. Certaines viennent plus de trente ans après une IVG. Ghislaine Morel d’Arleux, membre de l’association, explique que l’avortement " est une violence envers soi-même. Elle abîme le psychisme et l’âme comme une entaille ".
Pour Anne-Marie Guillou, responsable d’une autre association d’aide aux femmes ayant avorté*, " l’avortement est une blessure existentielle, comme l’abandon, le viol ou l’inceste ".
Agapa : 01.40.45.06.36
* Stabat : 01 43 21 60 62
La Croix (Claire Lesegretain) 20/04/04