Le nouveau dispositif de recherche des origines a permis à 42 personnes issues d’une procréation médicalement assistée (PMA) avec tiers donneur de retrouver leur géniteur (cf. « L’AMP avec tiers donneur n’est pas quelque chose d’anodin » ni pour les receveurs, ni pour le donneur ; PMA avec donneur : une « dette existentielle » ?). L’année précédente ils étaient trois.
Entre septembre 2022 et le 31 août 2024, la Commission d’accès des personnes nées d’assistance médicale à la procréation aux données des tiers donneurs (CAPADD) a répondu à 398 demandes sur les 632 reçues.
Dans 185 cas, le donneur de gamètes a été identifié mais seulement 45 demandeurs ont obtenu l’identité ou des données identifiantes de leur géniteur (cf. PMA : les enfants nés d’un don veulent des informations, voire beaucoup plus).
En effet, 58 des donneurs étant décédés, la procédure a pris fin. Ce que regrette l’association PMAnonyme (cf. Vers la levée de l’anonymat des donneurs après leur décès ?). Dans les autres dossiers qui n’ont pas abouti, 43 donneurs ont refusé de dévoiler leur identité et 36 n’ont pas répondu à la commission. Enfin, dans trois cas, le donneur « a changé d’avis ou n’a pas terminé les démarches », après avoir initialement consenti à révéler son identité (cf. PMA : des problèmes d’identité et de confiance chez les enfants nés après un don de gamètes).
Source : La Croix avec AFP (20/09/2024) – Photo : iStock