Le président de la République souhaite mettre des soins palliatifs à disposition des 20 000 personnes en fin de vie. Il souhaite comme pour le cancer et la maladie d’Alzheimer, accélérer le processus déjà engagé (cf. Synthèse de presse du 23/05/07).
Selon la loi Kouchner du 9 juin 1999, les soins palliatifs, associés à un "accompagnement", "visent à soulager la douleur, à apaiser la souffrance psychique, à sauvegarder la dignité de la personne malade et à soutenir son entourage". On estime que ce sont 15% des 150 000 patients en fin de vie qui devraient bénéficier chaque année de soins palliatifs.
En 2005, la France comptait 78 unités fixes de soins palliatifs soient 750 lits, fréquentées par 10 000 personnes chaque année. Trois régions en France en sont dépourvues : la Lorraine, le Centre et le Languedoc-Roussillon. Responsable de l’unité de soins palliatifs de Puteaux (Hauts-de-Seine), le Dr Bernard Devalois, président de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap), ne peut admettre dans son service que 170 patients alors qu’il y a plus de 500 demandes chaque année.
La Grande Bretagne dispose de deux fois plus de lits de soins palliatifs que la France.
Le Quotidien du Médecin (Philippe Roy) 25/06/07