Le 5 avril dernier à New York, Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations unis, est intervenu lors de la Cinquantième session de la Commission sur la population et le développement sur le thème « Modification des structures de l’âge de la population et développement durable ».
Dans le cadre de cette session, le nonce a réaffirmé son souhait de voir les politiques guidés « par le respect de la vie, du moment de la conception à la mort naturelle ». Selon lui, ce droit à la vie « doit aussi nous amener à garder les personnes âgées, les personnes handicapées et les plus vulnérables à l’avant-garde de nos politiques de développement ». « Leur valeur inhérente ne doit pas être réduite à la question de savoir ce qu’ils peuvent produire ou à leur capacité physique. »
En outre, « alors que la parentalité responsable et le comportement sexuel sont toujours des impératifs moraux, » Mgr Bernardito Auza a rappelé que « la réglementation coercitive de la fécondité, surtout sous le couvert de l’autonomisation et des droits, porte atteinte à la liberté et à la responsabilité individuelle ».
Zenit, Constance Roques (06/04/2017)