A Chypre, après des années de débats, le Parlement a adopté vendredi un projet de loi qui modifie le code pénal pour élargir les conditions d’accès à l’avortement.
A ce jour, l’avortement était autorisé dans le cas de grossesse à risque pour la santé physique ou psychologique de la mère après certification de deux médecins.
Les nouveaux amendements autorise une femme à « mettre fin à une grossesse dans un délai de 12 semaines, sans justifier d’un risque pour sa santé », après consultation d’un médecin. « Le délai est prolongé à 19 semaines notamment dans les cas de viol ou d’inceste ». En cas de grossesse résultant d’un viol, les femmes ne seront plus dans l’obligation « de produire une confirmation de la police, selon l’un des amendements ».
Stella Kyriakides, présidente du comité parlementaire sur l’égalité des chances entre les hommes et les femmes, a annoncé qu’une « proposition législative plus complète, incluant des dispositions sur l’éducation sexuelle et la prévention, devrait être présentée dans environ deux mois ».
Afp (30/03/2018)