Dimanche 22 juin avait lieu la 3ème journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe. Le slogan en était “Je donne, je ne donne pas…Vous avez une position, dites-le à vos proches”.
D‘après un récent sondage, 90% des français se disent favorables au don d’organes mais seulement 24% ont fait connaître leur position autour d’eux.
Le prélèvement d’organes sur une personne décédée ne peut se faire qu’après constat par deux médecins issus de services différents de l’état de mort encéphalique de la personne. En 2002, 2335 cas de morts encéphaliques ont été constatés permettant 1198 prélèvements. Or, chaque année ce sont plus de 3500 personnes qui bénéficient d’une greffe. 10 000 personnes sont actuellement en attente d’une greffe. Plus de 200 décèderont faute de greffon.
De son vivant, chacun peut faire connaître sa position, soit en s’inscrivant sur le registre national du refus soit en portant une carte de donneur d’organes éditée par exemple par l’Établissement français des greffes (EFG)
Le Nouvel Observateur (Cécile Dumas) 20/06/03