La DREES[1] a publié hier son rapport sur l’IVG, analysant les données de 2013 :
« En 2013, 229 000 interruptions volontaires de grossesse ont été réalisées en France. » La DREES considère que « leur nombre est relativement stable depuis 2006 et varie peu chaque année ». Elle note cependant « une hausse en 2013 »[2], avec « près de 10 000 IVG de plus qu’en 2012 ».
Les auteurs, s’appuyant sur l’enquête Fecond de l’INED, remarquent : « Le nombre des IVG, y compris chez les plus jeunes, ne s’explique pas principalement par un défaut de couverture contraceptive ». En revanche, « les femmes ont davantage recours a la contraception d’urgence : depuis 2005, plus d’1 million de pilules du lendemain et du surlendemain sont vendues chaque année ».
La DREES souligne les grandes tendances :
- En termes d’âge : « les femmes de 20 à 24 restent les plus concernés » tandis que « les taux continuent à décroitre chez les moins de 20 ans ».
- En termes de « technique » : « les IVG médicamenteuses représentent 58% des IVG », « 16% des IVG ont lieu en cabinet ».
[1] Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques.
[2] La DREES recensait 219 100 IVG en 2012.
Hospimedia (09/07/2015) ; Le Quotidien du Médecin (09/07/2015)