En effet, le Japon préfère employer une méthode peu pratiquée dans les pays occidentaux et qui diffère de celle recommandée par l’OMS. C’est la raison pour laquelle, le Gouvernement a voulu vérifier la sécurité des avortements pratiqués sur son territoire, au moyen d’une vaste enquête nationale ouverte depuis septembre dernier.
L’étude a pris en compte l’ensemble des 4 154 structures japonaises habilitées à pratiquer des avortements. 59% d’entres elles ont remis leur rapport, soit quelque 110 000 procédures d’avortement concernées. Il a été révélé que 391 cas avaient présenté des complications et un cas de décès de la femme. Il semble que la fréquence des complications correspondent à celle observée dans des pays tels que les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne.
The Japan News 12/05/2014