Un nouveau rebondissement intervient dans le débat qui entoure le contrat italien d’union civile (cf. Family Day : des milliers d’italiens manifestent contre le projet d’« union civile », et En Italie, un homme politique recourt à la GPA, malgré la loi). Alors que le Parlement italien a renoncé à légiférer sur les « familles homoparentales », une association de défense des homosexuels a annoncé mardi que le tribunal des mineurs de Rome avait accordé pour la première fois une adoption croisée au sein d’un couple de femmes. Les deux femmes, chacune mère biologique d’une fillette, sont maintenant « parent social » de l’autre. Cette décision, validée en appel, devrait être bientôt tranchée par la Cour de cassation.
Le Parti démocrate de Matteo Renzi envisage maintenant une loi, distincte de celle du contrat d’union civile, sur l’adoption, pour l’instant réservée aux couples hétérosexuels, pour l’ouvrir aux couples non mariés, aux homosexuels, et aux célibataires.
Le Figaro (03/03/2016)