En Angola, l’avortement finalement interdit sauf en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère

Publié le 13 Juin, 2017

A l’occasion de la révision de son code pénal, l’Angola avait souhaité reprendre la législation concernant l’avortement.

 

Dans un texte adopté en première lecture par les députés, les femmes ayant recours à l’avortement étaient susceptibles d’encourir une peine pouvant aller jusqu’à dix ans de prison, sauf quand la vie de la mère est en danger, ou en cas de viol. Le texte avait ensuite été amendé, et étendu à tous les avortements, déclenchant de vifs débats dans le pays (cf. L’Angola réforme sa loi relative à l’avortement et Angola : le vote de loi pénalisant l’avortement est reporté sine die).

 

Le parti au pouvoir a rétabli la législation en cas « de viol et de danger pour la santé de la mère ». Le président du groupe du Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA) au Parlement, Virgilio de Fontes Perreira a tranché : « Quand l’enjeu est la vie de la mère (…) son intégrité physique, quand il y a viol, alors il peut être envisagé de lever l’interdiction de cet acte ».

 

Les députés devront définitivement approuver la réforme du code pénal le 22 juin prochain.

AFP (13/06/2017)

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